1. |
Comme avant
03:45
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J’suis encore assise là
À m’demander ce que je pourrais faire de plus
J’ai choisi cette vie-là, mais ce soir elle sonne un peu moins juste
J’ai perdu mes repères, en pleurant j’ai brisé ma voix
Comme une fleur en hiver j’ai cassé avant qu’on ne me voie
Laissez-moi juste un peu d’air
J’ai besoin de temps
Pour chanter à la rivière
Libre comme avant
J’essaye de rester droite
D’incarner la force du jour
Mais les nuits sont étroites
Et mes rêves de plus en plus courts
J’ai cherché la manière
De n’plus envisager le pire
C’est de plus en plus clair
J’ai laissé la pluie m’engourdir
Laissez-moi juste un peu d’air
J’ai besoin de temps
Pour chanter à la rivière
Libre comme avant
Comme avant
Laissez-moi juste un peu d’air
J’ai besoin de temps
Pour chanter à la rivière
Libre comme avant
Comme avant
J’suis encore assise là,
À m’demander ce que je pourrais faire de plus
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2. |
Marie-Ange
03:16
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Marie-Ange
Je cherche du sens à tout ce qui m’arrive
Marie-Ange
Ce que tu trouvais à l’église
Pour le tour de manège j’avais ma robe fleurie
Et mon sourire pour l’ami que j’attendais
J’espérais trouver là une parcelle de ce qu’on voit
Sur cette photo de lui qui te serre dans ses bras
Trop jeune pour savoir comment aimer
J’aurais quand même voulu essayer
Marie-Ange
Je cherche du sens à tout ce qui m’arrive
Marie-Ange
Ce que tu trouvais à l’église
Quelques diplômes plus tard j’me retrouve toujours aussi loin
Du droit chemin celui qui mène au paradis
Je sais pas si c’est là que tu t’en allais quand t’es partie
J’espère au moins qu’y’a du cinéma le mardi
J’ai choisi de rester par ici
J’attends encore mon épiphanie
Marie-Ange
Je cherche du sens à tout ce qui m’arrive
Marie-Ange
Ce que tu trouvais à l’église
Dans toutes tes batailles as-tu toujours réussi
À trouver la beauté dans une ville démolie
J’ai déclamé l’amour sur tous les toits tu serais fière
Y paraît qu’on double la prière quand on y croit
Marie-Ange
Je cherche du sens à tout ce qui m’arrive
Marie-Ange
Ce que tu trouvais à l’église
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3. |
Porcelaine
02:57
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Le soleil doux caresse ton visage
Ça te va tellement bien
La lune au bout du ciel me regarde
Elle crie mais j’entends rien
Tes mots me grisent on goûte au bonheur
On baptise les fleurs
On leur choisit un nom, une couleur
Elles prennent ton odeur
Mais derrière ton grand feu de joie
Toi tu te donnes la peine
D’éloigner tous ceux que j’aime
De faire le vide pour qu’il ne reste que ta voix
Et tes mains qui me retiennent
Un amour de porcelaine
Qui casse et coupe au passage quand il t’emmène
La chambre noire étouffe l’écho
Des cris désenchantés
La porte ouverte souffle dans mon dos
Une fausse liberté
Car derrière ton grand feu de joie
Toi tu te donnes la peine
D’éloigner tous ceux que j’aime
De faire le vide pour qu’il ne reste que ta voix
Et tes mains qui me retiennent
Un amour de porcelaine
Qui casse et coupe au passage quand il t’emmène
D’éloigner tout ceux que j’aime
Un amour de porcelaine
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4. |
La maison pour moi
02:54
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Même si j’ai grandi
En détachant mes pas
Même si j’ai appris
À honorer mes choix
Même si on me dit
Que bientôt mon tour viendra
Qu’on trouve toujours en ne cherchant pas
Même en ouvrant mon cœur
Au risque de tomber
Même en laissant la mer
Le temps de remonter
Comme l’eau dans un désert
Après tant d’années
J’aimerais seulement pouvoir deviner
Sur quelle route et avant quel virage
Après combien de millage
Au pays ou sur le décalage
Tu deviendras pour moi
La lumière sur mon visage
Le retour de mes voyages
Dans quelle ville et après quel orage
Tu deviendras la maison pour moi
Même en gagnant toujours
Des détours empruntés
Le tracé du parcours
Fini par s’emmêler
L’amour à contre-jour
Loin de ma portée
J’aimerais seulement pouvoir l’approcher
Mais sur quelle route et avant quel virage
Après combien de millage
Au pays ou sur le décalage
Tu deviendras pour moi
La lumière sur mon visage
Le retour de mes voyages
Dans quelle ville et après quel orage
Tu deviendras la maison pour moi
Sur quelle route et avant quel virage
Après combien de millage
Au pays ou sur le décalage
Tu deviendras pour moi
La lumière sur mon visage
Le retour de mes voyages
Dans quelle ville et après quel orage
Tu deviendras la maison pour moi
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5. |
Signaux de fumée
03:11
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Trois jours c’est tout ce qu’il faut
Pour tomber dans tes yeux
J’ai encore eu tout faux
Avant de voir ce bleu
Je croyais être heureuse
C’qu’on ne sait pas ne fait pas mal
Tant qu’on n’a pas vu l’idéal
On marche en croyant fort
Que l’amour réconfort
Est assez pour nos corps
J’envoie des signaux de fumée
Sans y penser pour te charmer
J’envoie une onde vers toi
Même si je ne sais pas
Si elle me reviendra ou pas
J’envoie des signaux de fumée
Dans la nuit pour te faire rêver
Si tu me jettes un sort
Je le veux sans remords
Pour que tu restes encore
Pour que tu restes encore
J’ai pourtant mis l’alarme
Mais je ne me réveille pas
Je reste dans ce monde
Où nos rires aux éclats
Brillent aussi fort que toi et moi
J’entends encore ta voix
Qui prononce mon nom
Comme la première fois
À l’hôtel près du pont
Quand on ne savait pas
J’envoie des signaux de fumée
Sans y penser pour te charmer
J’envoie une onde vers toi
Même si je ne sais pas
Si elle me reviendra ou pas
J’envoie des signaux de fumée
Dans la nuit pour te faire rêver
Si tu me jettes un sort
Je le veux sans remords
Pour que tu restes encore
Pour que tu restes encore
Vois-tu comme moi mon passage
Sur ta ligne comme un signe
Moi je crois toujours aux présages
J’écoute leurs consignes
J’envoie des signaux de fumée
Sans y penser pour te charmer
J’envoie une onde vers toi
Même si je ne sais pas
Si elle me reviendra ou pas
J’envoie des signaux de fumée
Dans la nuit pour te faire rêver
Si tu me jettes un sort
Je le veux sans remords
Pour que tu restes encore
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6. |
Pour se retrouver
02:56
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Oui j’ai traversé la même rivière
Assez souvent pour connaître ses pierres
Mais j’ai tout donné sans laisser derrière
Les miettes de temps qui ramènent au repère
Plus les années coulent moins j’ai de courage
Et plus le vertige me garde en otage
Mais pour voir plus haut et changer les rôles
C’est contre nature mais je lâche le contrôle
C’est pour mieux se voir qu’on ferme les yeux
Pour mieux s’expliquer qu’on est silencieux
C’est pour oublier l’air qu’on le fredonne
Pour se retrouver qu’on s’abandonne
Sur le vieux sentier entre chien et loup
Juste assez sombre pour nos rendez-vous
On s’est délivrés de nos garde à vous
En baissant les armes loin de nos garde-fous
C’est pour mieux se voir qu’on ferme les yeux
Pour mieux s’expliquer qu’on est silencieux
C’est pour oublier l’air qu’on le fredonne
Pour se retrouver qu’on s’abandonne
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7. |
Au-dessus des roseaux
02:50
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Il vole à la fenêtre
Il se croit éternel
Il n’a jamais douté de ses ailes
Il sait comment aimer il doit toujours protéger
Ce qu’il a pris le soin de chercher
Il dort toujours au chaud bien à l’abri des vautours
Je n’sais pas s’il rêve mais moi j’aimerais un jour
Quitter le sol
Qui s’étiole
Et y laisser tout ce qui me tourmente
Planer une heure
Ou me percher en hauteur
Pour avoir une meilleure vue d’ensemble
Migrer accompagnée, au doux rythme des saisons
Savoir quand revenir à la maison
Il porte ses couleurs
Sans jamais avoir peur
Qu’elles soient trop vives ou trop effacées
Il n’a qu’une seule humeur
Il ne compte pas les heures
Et ne regrette pas les jours passés
Pouvoir changer de peau
Je deviendrais cet oiseau
Qui me chante une sérénade
Au-dessus des roseaux
Pour quitter le sol
Qui s’étiole
Et y laisser tout ce qui me tourmente
Planer une heure
Ou me percher en hauteur
Pour avoir une meilleure vue d’ensemble
Migrer accompagnée, au doux rythme des saisons
Savoir quand revenir à la maison
Quitter le sol
Qui s’étiole
Et y laisser tout ce qui me tourmente
Planer une heure
Ou me percher en hauteur
Pour avoir une meilleure vue d’ensemble
Migrer accompagnée, au doux rythme des saisons
Savoir quand revenir à la maison
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8. |
En attendant
03:47
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C’est beau quand tu chantes
De ta voix qui se brise pour entailler le silence
Ta main sur mon ventre, quand je t’annonce encore
Qu’on aura besoin de patience
Ces deux ans de détours nous ont volé le feu
Qui réchauffait la cour bien trop grande pour nous deux
En attendant, je me berce
En espérant qu’il nous cherche
Ou que bientôt elle nous trouvera
Et dans quelques mois
C’est dur quand je pense
Au regard de ma mère quand elle ferait sa connaissance
Dur de faire confiance à ce hasard
Qui n’a pour nous aucune préférence
Veux-tu encore compter les jours et les moments
Ou laisser s’enflammer nos désirs comme avant
En attendant, je me berce
En espérant qu’il nous cherche
Ou que bientôt elle nous trouvera
Et dans quelques mois
On pourra décider d’un prénom classique ou nouveau
On pourra respirer sans se demander à voix haute
Si c’était de notre faute
Et en attendant, je me berce
En espérant qu’il nous cherche
Ou que bientôt elle nous trouvera
Et qu’on entendra sa voix
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9. |
Hier soir
03:27
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On pleure sur novembre
Ensemble
La tête veut me fendre
Et tu trembles
Je sais plus ce qu’on s’est dit mais
J’entends encore le bruit des mots
C’était déjà fini mais
On s’est regardé devenir moins beaux
Ta main voyage sur ma peau
Accalmie éphémère
T’as dessiné ton drapeau
Sur mon itinéraire
Mais les yeux dans l’eau
On a noyé la lumière
On s’est vu d’en haut
Hier soir tout était clair
Peut-être un verre de trop
Mais trop tard
Je boirais toute l’eau de ton Nord
Pour submerger la ville
Que t’as laissée tranquille
Trop souvent
Pour élire domicile
Ailleurs que sur ton île et sous ton vent
Ta main voyage sur ma peau
Accalmie éphémère
T’as dessiné ton drapeau
Sur mon itinéraire
Mais les yeux dans l’eau
On a noyé la lumière
On s’est vu d’en haut
Hier soir tout était clair
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10. |
Entre deux pays
03:13
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15 ans à faire brûler
Au bout des quatre coins de la ville
L’étincelle de l’idée
Que je m’étais faite de cette île
Autour de laquelle j’ai tricoté une nouvelle vie
Loin de ceux et celles qui reconnaissent mes jours de pluie
Même quand de mille feux
Brillent ma quête et mes grands vœux
Même en fêtant mes victoires
Je rêve au jour où je vais pouvoir
Prendre soin des miens en offrant plus qu’un coup de fil
Poser dans leurs mains la mienne avant que le temps file
Le vent du fleuve qui danse
Et qui m’implore de revenir
Le gris du ciel à l’aube qui m’empêche de partir
Je suis comme un train dont les rails sont entre deux pays
Le cœur là-bas la tête ici
Combien de fois j’ai manqué
Une fête je n’ai pas compté
Ils ne m’en tiennent pas rigueur
Ils sont juste heureux de mon bonheur
Mais tous ces printemps à chanter mes amours perdus
Valaient-ils autant que les étés qu’on aurait eu ?
Le vent du fleuve qui danse
Et qui m’implore de revenir
Le gris du ciel à l’aube qui m’empêche de partir
Je suis comme un train dont les rails sont entre deux pays
Le cœur là-bas la tête ici
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Léa Jarry Montreal, Québec
Grande gagnante du prix Auteure-compositrice de l’année Socan du Gala Country 2020, Léa poursuit son ascension avec un tout premier album complet intitulé L’heure d’été, paru le 23 octobre dernier, chaleureusement reçu par la critique. Aujourd’hui, Léa Jarry est de retour avec Pour se retrouver, le premier extrait d’un prochain album à venir à l’automne 2023. ... more
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